Interrogé ce dimanche à RTL, le vice-président du parti plaide également pour une sortie provisoire de la CEDH si nécessaire. «Ses propos ne sont que les siens», précise l’entourage parisien du président du parti, Christian Jacob.

La droite se cherche sur des bases idéologiques et le passage du temps semble confirmer une rupture croissante au sein du parti Les Républicains. Les langues se relâchent, les propositions fusionnent selon les différents faits, et l’idée d’un rapprochement de la tranche droite du parti à l’Assemblée nationale n’est plus tabou. Dernière sortie, celle du numéro 2 du parti Les Républicains, Guillaume Peltier. Interrogé ce dimanche au Grand Jury de RTL, le député du Loir-et-Cher s’y est rendu sur ses propositions pour lutter contre le terrorisme. Après avoir établi un lien entre terrorisme et immigration, il a esquissé des mesures qui, pour être mises en œuvre, sortiraient nécessairement du cadre de la Cour européenne des droits de l’homme, mais aussi un amendement à la Constitution.

«Nous en avons assez des bougies et des monuments commémoratifs», supplie-t-il. Pour mettre fin à cela, l’élu propose de retirer tout le monde du FSPRT (fichier des personnes radicalisées, ndlr). Et pour les citoyens français, Guillaume Peltier propose de créer une «cour de sûreté» chargée de prendre des mesures préventives, «au cas par cas».

Détention préventive sans appel possible

Il développe: «Cette idée avec laquelle nous avons beaucoup collaboré avec Olivier Marleix et ses députés, nous permettrait d’échapper à cette vie française hyper-jugatrice», défend-il. Aujourd’hui, il n’y a que les questions d’immigration: le tribunal, la cour d’appel, le Conseil d’État. L’idée est de créer une jurisprudence exceptionnelle, sans recours possible: le tribunal de sûreté de la République avec trois magistrats. “


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Plus précisément, selon lui, cette juridiction spéciale, basée sur le modèle créé par le général De Gaulle en 1963 après les attentats de l’OEA, pourrait «enfermer des individus en prévention après une série de soupçons avérés et complets, sans possibilité de recours», pour commettre un acte terroriste. Et face au risque, disons qu’il est assez élevé de censure constitutionnelle dans l’état de droit, Guillaume Peltier aurait trouvé le défilé là aussi. «Si le Conseil constitutionnel s’y oppose, nous pourrions le proposer par référendum. Demain, il s’agit de restaurer l’autorité de l’État pour protéger les plus vulnérables et les plus vulnérables. “

Celui qui soutient officiellement la candidature de Xavier Bertrand à l’élection présidentielle de 2022 fait également de la Cour européenne des droits de l’homme un autre obstacle dont il serait bon de se débarrasser. «Néanmoins, si, comme c’est le cas aujourd’hui, la Cour européenne des droits de l’homme restreint la souveraineté des peuples et des nations, je veux sortir temporairement pour forcer les juges à respecter la souveraineté des États. “

“Ses paroles ne lient que lui”

Cette sortie a suscité beaucoup de réactions dimanche, sans beaucoup de surprises. «Ses propos le lient et en aucun cas le parti. Ce sont des points de vue personnels », le Parisien a d’abord voulu clarifier l’entourage de Christian Jacob, président du parti Les Républicains. Ensuite, ce dernier s’est exprimé sur Twitter pour ramener le point à la maison et inviter les administrateurs du parti à «jouer collectivement».

Sur le même réseau social, le député de l’Yonne Guillaume Larrivé s’y est rendu depuis sa projection. «Comme j’ai grandi non pas à l’école du Front national, mais au Conseil d’État et dans les cabinets de Nicolas Sarkozy, j’avoue avoir du mal à comprendre certaines propositions. responsable de la direction actuelle du parti dont j’étais le porte-parole au départ », se plaint-il.

De nombreux élus de la majorité, à leur tour, ont continué à pointer du doigt le rapprochement qui s’opérerait entre une pointe de LR et les idées de l’Assemblée nationale. Ce que Guillaume Peltier supposerait presque, c’est celui qui dit avoir «les mêmes convictions» que le maire de Béziers Robert Ménard, proche du RN et qu’il qualifie de «très bon maire». «Retour à la case départ pour Guillaume Peltier: l’extrême droite d’où il vient, note la députée des Yvelines Aurore Bergé. Justice sans remède! Allez plus vite: rétablissez la peine de mort. Le célèbre avocat Alain Jakubowicz a également utilisé l’ironie. «Petit bras Guillaume Peltier! Goudron, plumes et corde… C’est un “problème de civilisation et de culture”. ”

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Ref. : leparisien.fr

A REGARDER ABSOLUMENT…

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