S’exprimant jeudi prochain, 27 mai, avec des responsables des partis politiques et de la société civile, le président du Conseil militaire de transition, le général Mahamat Idriss Deby, a déclaré que l’organe qu’il dirige n’était pas là pour prendre le pouvoir.
«Il n’est peut-être pas nécessaire de le répéter, mais je réaffirme vigoureusement que le Conseil militaire de transition n’est pas là pour prendre le pouvoir, ni pour y rester, comme certains le prétendent ou le croient à tort. La confiance et la responsabilité doivent prévaloir des deux côtés à cette étape cruciale de notre histoire », a lancé le président de la CMT.
Pour le général Mahamat Idriss Deby, “Nous devons tous nous engager à travailler, sans calculer les intérêts égoïstes, et avec confiance dans notre avenir commun, pour relever ensemble tous les défis liés à la réussite de la transition.”
Dans cette perspective, le sens de la responsabilité exige de tous les acteurs impliqués. «Je fais appel au sens élevé de responsabilité de chacun de nous pour maintenir le calme, la sérénité, la stabilité et la paix qui prévalent actuellement dans notre pays, en évitant toute attitude ou comportement qui pourrait nous conduire à dévier ou reculer pendant la marche historique que nous avait commencé ensemble à travers la transition actuelle ».
Les attentes de la population sont nombreuses. Selon Mahamat Idriss Deby, l’échec n’est pas une option. «Nous n’avons pas le droit d’échouer face aux énormes attentes de notre peuple et à la responsabilité qui est la nôtre pour l’histoire et pour la postérité. Il n’y a rien qui ne puisse être à notre portée en prenant conscience de notre destin commun et en privilégiant le dialogue, l’ouverture d’esprit, la compréhension mutuelle et la ferme volonté commune de placer les intérêts supérieurs de notre nation au-dessus de toutes les autres considérations. “.
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