Afin de maintenir les nouvelles habitudes de travail résultant de la crise sanitaire, la compagnie ferroviaire lance une formule spéciale avec 250 trajets par an.
La SNCF a décidé de ne pas rater le train du télétravail. Parallèlement à sa nouvelle grille tarifaire, l’entreprise ferroviaire a annoncé mardi après-midi la création d’un abonnement adapté aux télétravailleurs : « mon forfait télétravail annuel ». Le prix dépendra bien entendu du trajet TGV choisi, mais cet abonnement spécial télétravail sera vendu « environ 40 % moins cher » que l’abonnement travail classique pour la même destination. Il comprend 250 déplacements par an contre 450 déplacements pour un abonnement travail classique.
« Cela représente deux à trois allers-retours par semaine, ce qui correspond à la plupart des accords de télétravail en cours de négociation dans les entreprises », souligne Jérôme Laffon, directeur marketing de SNCF Voyages. Nous avons souhaité nous adapter aux nouveaux usages post-Covid de nos clients, qui allieront plus de distance et de présentiel, mais aussi être ouverts à de nouveaux abonnés. L’objectif est de séduire également les citadins qui envisagent de quitter la ville.
“A l’avenir, les Français ne vivront pas forcément là où ils travailleront”, projette Jérôme Laffon. Vous vous imaginez travailler à Paris et vivre dans le Mâconnais, à 1h30 en TGV. Ces nouvelles habitudes de vie vont se développer et nous aimerions les faire en train. » Exemple de tarif : 311 € par mois au lieu de 519 € avec l’abonnement télétravail pour la navette de deuxième classe entre Paris et Le Mans (Sarthe), 478 € au lieu de 798 € pour le même trajet en première classe.
Valable du lundi au… jeudi
Le forfait télétravail annuel est utilisable dès le 1er septembre, mais la commercialisation débutera « à partir de cet été » en gare ou en numérique. Le seul point faible est que les trajets ne peuvent être utilisés que du lundi au jeudi. “Parce que des études montrent que le vendredi est un jour populaire pour les salariés pour travailler à domicile”, développe Valérie Maucotel, directrice du programme d’avantages sociaux. Bien sûr, mais celui qui voulait aller au bureau devra rester à la gare. Ou payer le prix fort.
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Ref. : leparisien.fr