La Japonaise de 23 ans avait annoncé depuis deux semaines qu’elle refuserait de participer aux conférences de presse en raison de sa «santé mentale». Sanctionnée par l’organisation et menacée d’exclusion, elle a annoncé lundi soir qu’elle se retirait du tournoi.

Naomi Osaka accepte et part. La numéro deux la mieux payée du monde japonais et sportif au monde quitte Roland-Garros au lendemain de sa qualification pour le deuxième tour. Elle était dans l’impasse avec les organisateurs sur son refus de participer aux conférences de presse, et a annoncé son retrait du tournoi sur les réseaux sociaux lundi soir.

“Le meilleur pour le tournoi, les autres joueurs et mon bien-être, c’est que je me retire pour que tout le monde puisse à nouveau se concentrer sur le tennis”, a tweeté le joueur, qui avait été condamné à une amende de 15 000 $ (environ 12 300 $) la veille. Obole concernant les 55 millions d’euros, dont 50 en parrainage, il a reçu au cours des douze derniers mois, cette sanction à elle seule s’accompagnait d’une menace d’interdire les quatre tournois du Grand Chelem si elle imposait ce boycott médiatique.


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Dans un long message, elle a justifié cette décision lundi aussi brutalement que radicalement. Et on a constaté qu’il souffrait de phases de dépression depuis l’US Open en 2018 et sa victoire sur Serena Williams sous la houlette du public américain. «Quiconque me connaît sait que je suis introverti, et quiconque m’a vu lors de tournois aura remarqué que je porte souvent des écouteurs parce que cela aide à soulager mon anxiété sociale», a commencé par indiquer qui est allé. Imposée deux fois à Flushing Meadows (2018, 2020) et Melbourne (2019, 2021) et qui a depuis ouvert la pandémie à certaines luttes politiques et sociétales.

Osaka “sait qu’il est important de parler à la presse” et boycotte les médias non “seulement pour elle”, mais parce qu’elle “se préoccupe des questions fondamentales si elle veut faire un changement”, explique son entraîneur. Belge Wim Fissette, dans le magazine allemand Der Spiegel. «Naomi peut utiliser son statut pour soulever des problèmes et faire avancer les choses», ajoute-t-il.

«Ici à Paris, je me sentais déjà vulnérable et anxieux et j’ai donc pensé qu’il valait mieux me sauver et rater les conférences de presse. Je l’ai annoncé à l’avance car je pense que les règles actuelles sont dépassées et je voulais le souligner, poursuit-elle. J’ai écrit personnellement aux organisateurs, je me suis excusé et j’ai dit que je serais plus heureux de leur parler après le tournoi car les tournois du Grand Chelem sont intenses ». Osaka va désormais prendre du recul et espérer trouver un compromis entre les joueurs, les médias et les fans à leur retour.

Gilles Moretton, patron de la Fédération française de tennis, a répondu au nom de Roland-Garros mais aussi de l’ensemble du circuit. «Nous sommes désolés et désolés pour Naomi Osaka. Son retrait est une issue malheureuse. Nous lui souhaitons le meilleur et le plus rapide rétablissement et espérons la revoir l’année prochaine », a-t-il déclaré, s’engageant à poursuivre les efforts pour le« bien-être »des joueurs, y compris« dans la relation avec les médias ».

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Ref. : leparisien.fr

A REGARDER ABSOLUMENT…

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