Selon les dernières informations du procureur, l’homme avait été condamné quatre fois par le préfet pour violences conjugales.

Ce n’est pas une course contre la montre pour les gendarmes. Au contraire. En l’absence de menace directe pour la population, le temps est même de leur côté pour rechercher l’homme qui s’est présenté hier soir chez son ex-petite amie pour tenter d’attaquer son nouveau compagnon. Avant de fuir, sur un terrain accidenté. Il est désormais traqué par plus de 300 gendarmes, équipés de véhicules blindés, tandis que des hélicoptères gardent la zone où l’individu se retrancherait.

Quatre condamnations antérieures

Son profil se précise. Plus tôt dans la journée, des sources proches de l’enquête avaient indiqué que le suspect était un ancien militaire ayant servi dans l’armée de 2011 à 2016. D’origine périgourdine, il appartenait au régiment d’infanterie de Brive (Corrèze). Décrit comme un sportif et sachant très bien dans quelle zone il a disparu, l’homme de 29 ans serait lourdement armé.

De nouveaux éléments ont également été évoqués ce dimanche soir par la procureure de la République de Périgueux, Solène Belaouar. L’homme a été condamné à quatre reprises pour violence domestique dans le passé. Sa première condamnation était datée du 17 mars 2015. Le tribunal a ordonné une peine de six mois avec sursis avec probation pour violence contre un conjoint. Le deuxième verdict a été rendu par le tribunal de Périgueux le 22 février 2017. L’ex-soldat a été condamné une troisième fois le 11 septembre 2019, cette fois à un an de prison avec ordonnance de mise en liberté.

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L’accusation a préféré s’attarder sur sa dernière condamnation. Les charges retenues contre le fugitif, à savoir une invasion de domicile et des violences aggravées, remontent à janvier 2020. Il a ensuite été présenté à un juge pénal le 19 février après un mois de détention provisoire. Le tribunal l’a condamné à 16 mois de prison, dont huit avec sursis. C’est à propos de cette sévère peine de huit mois qu’il voulait se loger. La demande a été faite en octobre 2020 et a été accordée le 23 mars 2021. Dès le 3 mai 2021, l’homme a donc été placé en résidence surveillée, portant un bracelet électronique. Il lui était interdit de vivre dans la même commune que son ex-partenaire, avec qui il avait trois enfants. «Depuis, on n’en a plus parlé», a assuré Solène Belaouar.

Armes obtenues “illégalement”

S’agissant des faits retenus contre lui depuis hier soir, le procureur indique que l’homme fait l’objet de deux procédures distinctes. Le premier pour les actes commis au détriment de son ex-partenaire et la tentative de meurtre de son nouveau partenaire. Ce dernier aurait été blessé lors d’une altercation avec son agresseur, mais pas par balle, après avoir été la cible de coups de feu lors de la fuite de l’homme la nuit dernière. La deuxième enquête, confiée à la direction des enquêtes de Bordeaux, a été ouverte pour tentative de meurtre sur une personne de l’autorité publique. A plusieurs reprises, l’homme a en effet tiré sur les troupes de gendarmerie et des hélicoptères qui survolaient la zone depuis plusieurs heures.

Plusieurs questions se posent dimanche soir. Comment l’ancien soldat a-t-il obtenu ses armes? Ciblé par l’interdiction de porter une arme, tout ce que ce dernier les a obtenues illégalement suggère, précise le procureur. La chasse continue maintenant. Les gendarmes veulent prendre leur temps. Les écoles seront fermées demain et il n’y aura pas de transport scolaire, précise Frédéric Périssat, le préfet de la Dordogne. «Ce travail sera long et précis», explique-t-il. Notre souci est de faire du commerce car il y aura des échanges substantiels. Nous voulons que l’individu soit interrogé en toute sécurité et solidement. “.

Le dernier contact, non verbalement mais par téléphone, remonterait au début de matinée, précise le général André Pétillot, qui révèle le profil de «quelqu’un de déterminé, prêt à se cacher sur un terrain aussi accidenté et varié». Il ajoute qu’avec des militaires «dont le but est d’interroger la personne en la laissant vivre, cela peut prendre un certain temps».

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Ref. : leparisien.fr

A REGARDER ABSOLUMENT…

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