Le dossier a de nouveau été contesté par le ministère de la Culture. Propriétaire du restaurant Le Mesturet, Alain Fontaine, président de l’association à la tête du combat, prévoit une nouvelle candidature en septembre.
L’art de vivre dans les cafés parisiens ne sera pas inscrit à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel de notre pays. Pour le moment. Ainsi décidé par la Commission du patrimoine ethnologique immatériel (CPEI).
L’organe composé d’élus, d’universitaires, etc. qui siège au ministère de la Culture objecte que «les contours de la communauté patrimoniale ne sont pas clairement définis», ou que «le mélange et le mélange affectent des lieux qui vont au-delà cafés », précise la notification que vient de recevoir Alain Fontaine, président de l’Association pour la reconnaissance de l’Art de Vivre dans les Bistrots et Cafés de France comme Patrimoine Culturel Immatériel (avec 200 membres). Cette candidature a déjà été rejetée le 26 mai 2019.
À 63 ans, le propriétaire du restaurant Le Mesturet, dans le 2ème arrondissement, se bat depuis janvier 2018 pour reconnaître la convivialité qui règne généralement autour du zinc.
Emmanuel Macron a été confisqué
Appelant Balzac qui qualifiait les tavernes de «parlement du peuple», Alain Fontaine s’est même adressé au président de la République le 14 avril pour plaider la cause de «ce précieux héritage populaire qui nous réunit chaque jour depuis des siècles, cet art d’être ensemble de manière informelle et conviviale, reconnue mondialement comme un attrait de la France ».
Le propriétaire de Mesturet est profondément ému et n’est pas sur le point d’oublier le commentaire d’un des chefs de département du ministère de la Culture, qui aurait répondu lors d’une réunion que “ cet art de vivre n’est pas différent de ce qui est en train de l’être. pratiqué dans le jeûne américain ». des entreprises alimentaires comme McDonald’s ou des cafés comme Starbucks »!
Alain Fontaine est toujours “coincé”, comme il le dit, “Comment pouvons-nous comparer la façon dont nous accueillons les clients dans nos bistrots à ce qui se passe à McDonalds où les consommateurs font la queue pour commander sur un ordinateur avant d’être appelés par un numéro pour aller chercher leur plateau ??
Alors qu’il s’apprête à soumettre un nouveau dossier au CPEI “en septembre”, Alain Fontaine note: “Cette reconnaissance est d’autant plus importante que notre art de vivre, déjà miné par la restauration rapide, est aujourd’hui directement menacé par la crise sanitaire”.
Sans remettre en cause “le principe de payer une redevance à la ville pour les terrasses Covid comme pour les emplacements habituels”, le restaurateur demande qu’une prolongation de l’exonération soit accordée en 2020. “Les choses risquent d’être très sombres cet été, en raison d’un manque de participation touristique.”
#Les #bistrots #parisiens #font #toujours #pas #partie #patrimoine #mondial #lhumanité
Ref. : leparisien.fr