Le danger est désormais considéré comme «négligeable» dans toute la zone métropolitaine.
Les éleveurs français de volaille en plein air peuvent relâcher leurs animaux. Selon le Journal officiel, ce vendredi, le gouvernement a réduit le risque de grippe aviaire à “négligeable”.
Selon un arrêté du ministère de l’Agriculture, l’ensemble de la zone métropolitaine présente un niveau de contamination «négligeable» par la grippe aviaire (communément appelée grippe aviaire). “Des mesures améliorées de protection de la santé, y compris le confinement des oiseaux nicheurs, sont en train d’être levées dans tout le pays”, a-t-il déclaré.
Le décret mentionne “l’urgence de mettre fin au confinement des volailles, notamment eu égard à la nécessité d’assurer des conditions optimales de bien-être animal pour les volailles normalement gardées à l’air libre compte tenu des conditions météorologiques saisonnières.”. Le niveau de risque avait déjà été ramené à «modéré» fin avril.
3,5 millions d’animaux ont été abattus
Le virus H5N8, présent chez les oiseaux migrateurs, s’est propagé comme une traînée de poudre cet hiver dans les fermes du sud-ouest de la France, réputées pour la production de foie gras. Les progrès ont finalement été stoppés au détriment de l’abattage (souvent préventif) de plus de 3,5 millions de volailles, principalement des canards.
Depuis le 3 mai, la France a recensé près de 500 foyers de grippe aviaire depuis le début de la crise en novembre 2020. La grande majorité se situait dans des fermes du Sud-Ouest. Cet épisode a conduit à de longs arrêts de production pour les éleveurs, mais aussi pour les industriels sans matières premières.
«Dans le Sud-Ouest, l’amélioration de la situation sanitaire avait déjà permis de lever les mesures de restriction des déplacements et les galliformes (poulets, poulets, pintades, cailles, etc.) des communes, dans des conditions d’hygiène strictes de biosécurité», a déclaré le ministère.
Selon le ministère, les acomptes versés aux éleveurs dont les animaux ont été abattus ont été “versés intégralement, s’élevant à plus de 18 millions d’euros”. En ce qui concerne les pertes économiques, “une première enveloppe indicative globale de 89,5 millions d’euros est déjà prévue pour compenser tous les secteurs”.
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