Au mieux 15% d’intentions de vote, la liste présidentielle majoritaire menée par le député (LREM) Laurent Saint-Martin peine à décoller. Mais les Walkers parient sur le programme et le succès de la déconfirmation.

Pour marquer le test en Île-de-France? Après l’épisode peu glorieux des élections municipales, les Walkers se croisent les doigts. Cependant, tous reconnaissent que sans mise en œuvre, c’est tout un “défi”. Chef de la majorité présidentielle, Laurent Saint-Martin, inclus. “Mais si nous nous sentons capables de relever le défi, alors il faut y aller”, a déclaré le député du Val-de-Marne (LREM), fan de rugby.

Ce premier macroniste travaillait déjà sur le programme régional lorsqu’il s’est retrouvé à enfiler le costume du candidat. Jean-Michel Blanquer, le ministre réticent de l’Education nationale, a finalement abandonné.

Un mal pour un bien, ce changement? Un proche le croit: «Cela aurait nationalisé le débat à mort. Et justement, Laurent Saint-Martin ne cesse de dénoncer un sondage considéré comme «apéritif pré-présidentiel» à la plupart de ses opposants, la présidente sortante, Valérie Pécresse (Libres!), En tête.

Un manque de conscience

Par ailleurs, face aux personnalités nationales, le député de 36 ans, élu pour la première fois en 2017, souffre d’un grave manque de publicité, malgré son statut de rapporteur général du budget. «C’est vrai, c’est un handicap», admet la ministre du Logement Emmanuelle Wargon, numéro deux du Val-de-Marne. Mais nous sommes un collectif aux propositions marquantes. “

Un collectif soigneusement pesé, avec pas moins de cinq ministres. La plus médiatisée, Marlène Schiappa, Députée à la Citoyenneté, a été investie à Paris. Et même le porte-parole du gouvernement a été appelé sur le charbon. Un temps attendu en tant que leader dans les Hauts-de-Seine, Gabriel Attal pousse la liste, à la dernière place. Que dois-je compenser? «Ce ne sont pas des candidatures kakémonos. Ils sont ancrés et, grâce à leur savoir-faire, apportent beaucoup à la campagne », se défend Laurent Saint-Martin.

Dans sa stratégie de conquête, LREM a également donné à Modem une place d’honneur. Oublié le coup, début mars, lorsque sept centristes sortants (dont l’ancien secrétaire général du parti Yann Wehrling) ont choisi de rester avec Valérie Pécresse. C’est le seul allié, contrairement au jeune Agir et Territoires de PROGRESS, qui a une forte présence locale. Avec 65 candidats, soit un tiers des places, le parti de François Bayrou semble être “globalement satisfait”, a déclaré le secrétaire général Jean-Noël Barrot, chef du parti dans les Yvelines.

Mais pour l’instant, le décompte des sondages reste autour de 11%, dans une pochette avec les différents candidats de gauche, ou au mieux à 15%. «Nous avons ressenti un tremblement pendant quelques jours», assure ce parlementaire. Preuve en est, à l’étranger: ses propositions, comme la police régionale des transports, commencent à être «reprises» par ses rivaux.

«Si nous donnons un rythme à la campagne au niveau de nos idées, nous pensons que ce sera tangible», confirme Jean-Noël Barrot, qui prédit un meilleur score. Dans la majorité, nous mettons également sur la déconfirmation réussie et son petit effet. «La carte Macron, ça marche toujours», note ce Walker. Le président gagne des points dans les sondages, on monte aussi. »Assez pour transformer l’essai?

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Chiffres clés en Ile-de-France

Nombre de départements: 8

Population: 12244807

Taux de chômage : 7,7% (de la population active au 4e trimestre 2020)

PIB par habitant (en 2018): 58 922 euros

Abstinence en 2015 au 1er tour: 54,1%

Abstinence en 2015 au 2e tour: 45,5%

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Ref. : leparisien.fr

A REGARDER ABSOLUMENT…

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