Ils suivent tous leur propre chemin. Clémentine Autain, Julien Bayou et Audrey Pulvar n’étaient pas d’accord pour le premier tour. Mais ils n’ont tous qu’un seul mot: l’union au second tour. Alors pourquoi attendre?

Si «la guerre est trop grave pour la laisser entre les mains de l’armée», comme le disait Georges Clemenceau, en est-il de même pour les hommes politiques et politiques et plus particulièrement pour la partie gauche de l’Ile-de-France? Les ego ne seraient-ils pas si forts qu’ils auraient simplement, contrairement à d’autres régions, empêché une alliance dès le premier tour? La question doit être posée.

Ainsi chacun des trois candidats de gauche – Clémentine Autain (LFI-PCF), Julien Bayou (EELV), Audrey Pulvar (SE) – vous dira bien sûr que son programme est le “ meilleur ” et que s’il choisissait de se présenter pour les électeurs, c’est défendre une vision de l’Île-de-France qui lui est propre. Même s’ils se reconnaissent, du bout des lèvres, des points communs sur des thèmes, et en particulier sur un: l’écologie. Car à gauche – mais aussi avec LREM et même avec la candidate à la présidentielle Valérie Pécresse – c’est le mot magique. La personne qui doit convaincre les habitants d’Ile-de-France de déposer le «bon» bulletin de vote dans l’urne le 20 juin.


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En effet, tout le monde pense à ce dimanche du premier tour. Parce que, et c’est là que réside le truc, tout le monde rêve d’être le chef de la gauche ce soir-là. “Nous sommes déjà séparés, mais pas dispersés, et tout simplement pas encore réunis”, a déclaré Julien Bayou, secrétaire national d’EELV et tête de liste en Île-de-France. On peut gagner avec Clémentine et Audrey. “Et pour continuer,” je pense que l’écologie se réunira et qu’elle pourra rechercher le lien le plus large. “

Bayou, leader de l’opposition dans les sondages, se fait passer pour un fédérateur

Les sondages l’ont placé en tête du trio des intentions de vote. Logiquement, Julien Bayou se voit donc dans le rôle d’unificateur pour le second tour et de président potentiellement vainqueur pour voler la place de Valérie Pécresse. «Il y a toujours eu plusieurs listes à gauche. Rétrospectivement, les écologistes voulaient se compter et faire une épreuve de force, je le regrette, mais c’est comme ça. En tout cas, pour nous, il n’y a aucun doute sur la fusion des listes pour le second tour », précise Emmanuelle Cosse, élue écologiste au conseil régional depuis 2010 et ancienne tête de liste EELV en 2015.

Une vision partagée par Clémentine Autain. «Ce qui nous a déjà fait mal, c’est que le PS (Note de l’éditeur: Audrey Pulvar) est passé de 25% à 10%. C’est une chute vertigineuse, explique le porte-drapeau du LFI-PCF lors de cette élection. Depuis l’automne, je parle de syndicats et de réunions. Nos profils chez Julien, Audrey et moi facilitons les discussions. Il y a sympathie et bienveillance entre nous. Quand je serai en tête le 20 juin, je mettrai toutes mes forces dans la construction du rallye. “

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Audrey Pulvar, qui a connu un début de campagne délicat sous la bannière Île-de-France et commun, se voit également comme une présidente fédératrice. Dès le premier tour, elle ne se fait aucune illusion sur une alliance avec la France rebelle. D’un autre côté, elle pensait qu’elle trouverait un moyen avec les écologistes. “J’ai de très bonnes relations avec Julien Bayou et Clémentine Autain, même si nous avons parfois des points de divergence”, souligne-t-elle.

Ne craint-elle pas que ces trois listes donnent un avantage à Valérie Pécresse? «Au moins avec trois listes, nos idées ont donné le ton à cette campagne», dit-elle. À propos de qui dirigera la liste syndicale au second tour, elle conclut: «Je ne me demande pas qui mais ce que nous aurons en commun. “

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Chiffres clés en Ile-de-France

Nombre de départements: 8

Population: 12244807

Taux de chômage : 7,7% (de la population active au 4e trimestre 2020)

PIB par habitant (en 2018): 58 922 euros

Abstinence en 2015 au 1er tour: 54,1%

Abstinence en 2015 au 2e tour: 45,5%

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Ref. : leparisien.fr

A REGARDER ABSOLUMENT…

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