Les cueilleurs des distilleries et domaines de Provence récoltent le thym sauvage qui pousse sur les collines des Alpes-de-Haute-Provence. Ceci est utilisé dans la composition de boissons artisanales.

«Le thym est aromatique toute l’année, mais uniquement médicinal lorsqu’il est en fleur à la fin du mois de mai. »Penché sur son grand sac rempli de brins de thym sauvage, qui pousse naturellement dans les collines, Yves Raffatelli, pendant quarante-deux ans, a apprécié les distilleries et domaines de Provence à Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence). Jeudi matin la qualité d’une récolte datée à la dernière minute, en fonction de la météo.

«Cette cueillette est traditionnellement une fête qui se termine par un gros repas, tous les employés y participent, mais depuis deux ans, avec la pandémie, c’est beaucoup plus compliqué», a déclaré Lucie Marenco, maître cavalière venue donner un coup de main à cette collection minutieuse. Il faut beaucoup de temps pour prendre suffisamment de poids, mais nous sommes nombreux. Après la période que nous venons de passer, être en pleine nature et cueillir ce thym est un moment exceptionnel. Le repas traditionnel, abaissé cette année, est réservé aux personnes ayant un test PCR négatif.

«Une partie de la récolte est directement distillée en liqueur et une autre est infusée», explique Sébastien Stoppa, maître cueilleur, en cuisant du thym.

Quinze verres à l’arrivée

«Pendant la floraison, les plantes sont les plus parfumées. Le thym doit être parfaitement coupé lors de la récolte: nous n’avons pas besoin de bois pour nos préparations. Ensuite, nous la laissons sécher en une semaine et nous la faisons tourner deux fois par jour », explique Sébastien Stoppa, responsable de la distillerie.

Les cent kilos de thym sauvage récoltés au sécateur dans ces contreforts des Alpes seront utilisés toute l’année pour produire la Farigoule, un digestif à base de cette plante emblématique de la Provence, mais aussi pour créer un des soixante ingrédients entrant dans la composition du pièce maîtresse de la gamme, le pastis Henri Bardouin, et même reflété dans la recette du gin … Une partie essentielle des quinze boissons fabriquées à l’usine Forcalquier, dont les liqueurs à base d’absinthe qui connaissent un franc succès sur le marché new-yorkais depuis dix années.

Connu pour ses propriétés antiseptiques lorsqu’il est infusé, le thym est également utilisé en cuisine. «Nous avons grandi avec des infusions de thym, des bouquets présentés aux mariées … C’est notre tradition ici et nous sommes spécialistes de l’utilisation des ressources naturelles locales», résume Alain Robert, PDG d’une distillerie fondée en 1898 et où une quarantaine de personnes travail. personnes et exporte chaque année la moitié de ses 1,3 million de bouteilles dans 80 pays. «Nous sommes dans un marché de niche, celui des produits traditionnels et de qualité. Cette récolte annuelle de thym en est la preuve. “

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Ref. : leparisien.fr

A REGARDER ABSOLUMENT…

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