Une plainte portée à la connaissance du président du tribunal de première instance de Douala-Bonanjo par Pierre Numkam, président du conseil d’administration de la Mutuelle interafricaine des consommateurs de biens et services (Miacbis), audition d’un crime contre la avocats de la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit.
Le volumineux document dont le Messager a obtenu copie est daté du 22 mars 2021 et porte pour objet: «dénonciation des infractions commises à l’audience». Cette plainte, rédigée avec justificatifs, soumise au secrétariat du président du Tpi de Douala-Bonanjo par les bonnes préoccupations du contrôleur bancaire Pierre Numkam, est un résumé des faits qui accablent Bicec. Étant donné le summum de son statut de Pca de Miacbis et également de directeur général du Bureau d’expertise financière et d’appui à la gestion (Cefama), le requérant semble avoir clairement maîtrisé son sujet. L’expert motive sa plainte sur la base des dispositions de l’article 30 du Code de commerce et de procédure civile (CPP) et porte son interlocuteur à l’attention des «faits constitutifs de crimes et autres crimes commis à leur détriment». Dans la procédure citée. en marge par son avocat Maître Siewe Victor et son associé Me Ngaleu Tienyam Corinne, avec la complicité coopérative de Maître Thomo Jean-Pierre et de ses clients Dame Bema Lydienne, Sieurs Simbafo Pierre Bertin, Messi Atanga Raymond, Enoti Gabriel, Titti Nkou Guillaume Duranton , Taghue Fonkou Hugues, Messine Atanga Paulin Guy Landry, Raffi Remy Georges, Sanhaji Rochdi et la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (Bicec) ».
Tout a commencé en janvier 2017, lorsque M. Nzoogou Lucas, qui avait des problèmes avec sa banque, lui a été amené. Après deux mois d’enquête pour déterminer la cause de ses problèmes avec la Bicec, sa banque, Ets Nzoogou Lucas, représentée par son promoteur, le sieur Nzoogou Lucas, a donné au cabinet Cefama dans une procuration spéciale le 8 mars 2017, “la pleine et pleins pouvoirs pour, en leur place et en leur nom et en leur nom, d’agir, d’accomplir, d’autoriser tous actes et opérations en rapport avec la mission qui lui est confiée, dont notamment et entre autres:. de nombreuses exigences de Bicec Sa que toutes les autres personnes physiques ou morales dont les actions auraient eu une influence sur le solde de ce compte, tous les documents et pièces justificatives nécessaires; – Définir et enregistrer les responsabilités des uns et des autres en cas de dysfonctionnements; – Toutes mesures, poursuites, mesures coercitives et diligence raisonnable nécessaires en cas de difficultés; – Toutes les mesures de précaution, assignations à comparaître, assignations à comparaître, assignations et faire comparaître nombre d’entre eux, interrogatifs et défensifs, devant tous les juges et tribunaux compétents, négocier, réconcilier, traiter, compromettre; etc », lit-on dans cette correspondance fluviale.
Cadre convivial
Après vingt-quatre mois de “ combat contre les agents corrompus du Bicec ” qui ont organisé la disparition des Ets Nzoogou sans leur permission d’écouter la raison et de croire qu’il ferait mieux de défendre la cause du sieur Nzoogou Lucas en tant que membre de l’association Miacbis-, il a proposé de lui pour devenir membre de ladite association et le 5 mars 2019, M. Nzoogou lui a adressé sa demande pour devenir membre du Miacbis. Douze mois plus tard, le président de Miacbis admet qu’il a demandé réparation du préjudice subi par son membre sans leur autorisation de se conformer. C’est alors que, en date du 23 mars 2020, il adressera au président du Tpi de Douala Bonanjo une “demande d’allocation à court terme”, dont la dernière sera faite le 24 mars 2020, le règlement n ° 205 contenant l’autorisation de Miacbis “de convoquer Dame Bema, les sieurs Simbafo Pierre Bertin, Messi Atanga Raymond, Enoti Gabriel, Titti Nkou Guillaume Duranton, Taghue Fonkou Hugues, Messina Atanga Paulin Guy Landry, tous hauts fonctionnaires à la Direction générale de la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et les crédits, Maître Tamouya Diana Grâce, notaire par intérim au troisième poste de Bafoussam et le conservateur foncier du département de Bamboutos, pour se retrouver et comparaître devant le juge d’urgence ici le 27 mars 2020 à 10h pour voir une décision sur le bien-fondé de sa demande au juge par intérim d’organiser “le cadre à l’amiable” pour le règlement du litige entre les parties, et en pe dépôts des épargnants dans les livres de Bicec »
Construire une hypothèque
En vertu de cette ordonnance, le plaignant a souligné que, le 26 mars 2020, une assignation a été signifiée à ces agents de la Bicec par exploitation d’huissier, suivie de trois assignations à comparaître pour intervention forcée, signifiées les 2 avril 2020, 24 et 27 avril 2020 et 26 janvier 2021 respectivement. Pour la circonstance, Ets Nzoogou est appelé à l’intervention par exploit signifié les 24 et 27 avril 2020. Mais alors que le dossier du procès est communiqué au procureur pour ses réclamations à l’audience du 1er juin 2020 et est lent à revenir, Me Thomo délivrera une commande au Sieur Nzoogou et aux Ets Nzoogou le 12 novembre 2020 en vue de la saisie de son immeuble à Mbouda sous réserve du titre foncier n ° 1117 du département Bamboutos sur lequel il avait souscrit une hypothèque de Bicec.
Suite à l’assignation, il est appelé à prendre connaissance du cahier des charges fourni au Sieur Nzoogou Lucas le 28 janvier 2021 en vue de la vente de son immeuble pour le Tribunal de Grande Instance Bamboutos à Mbouda le 15 avril 2021 après a été décidé sur les déclarations et commentaires lors de l’éventuelle audience prévue le 4 mars 2021. Au procès, “le 25 février 2021, le Miacbis avait inséré des déclarations et des commentaires dans lesdits cahiers des charges contre une preuve de dépôt qui nous a été délivrée par le chef Greffier du Tribunal “. A Douala, les demandes de l’accusation seront enregistrées dans le dossier du procès et à l’audience du 20 janvier 2021, Me Ngaleu Corinne en remettra une copie au conseil du requérant.
Abus de confiance et fraude
Après plusieurs renvois pour commentaires des parties sur les allégations de l’Accusation, l’affaire est reportée au 22 février pour débat. Coup de tonnerre, Me Siewe à qui il avait parlé la veille de la nécessité d’être présent à l’audience “a exigé qu’il passe par son bureau et le cherche en voiture”. Depuis lors, ni son employé ni lui-même n’ont jamais comparu devant le tribunal après le paiement de l’intégralité des honoraires fixés par lui. Plus sérieusement, lors de l’éventuelle audition du 4 mars 2021 à Mbouda, “il est apparu que Maître Siewe était désormais formé aux côtés de Me Thomo pour défendre les intérêts de Bicec contre les Ets Nzoogou, le Sieur Nzoogou et les Miacbis, sans en informer”.
Invoquant les dispositions des articles 28, 39, 41 et 42 de la loi n ° 90/059 du 19 décembre 1990 portant organisation de la profession d’avocat, «il est clair qu’ils ont été victimes de Me Siewe Victor et sont complices de Me Thomo et ses clients au Bicec précité, d’infractions qui constituent diverses infractions qui restent à inventorier, mais dont on peut déjà retenir celles de coercition du fonctionnaire, de corruption, de fausses déclarations sous serment, de fraude dans l’administration de la justice et notamment l’abus de confiance aggravé et la fraude prévus et sanctionnés par les articles 74, 96, 97, 318 et 321 du code pénal ». Qu’il suffise de demander au président du Tpi de Douala-Bonanjo ‘de poursuivre l’instruction de cette affaire afin de ramener le calme à cette procédure, dont les enjeux sont si importants pour le Cameroun dans son ensemble, à savoir la destitution de la faillite Bicec et que son cas sert de précédent pour en sauver d’autres », a conclu Pierre Numkam. Chaud à l’avant!
Franck ESSOMBA
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